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“L’invisible est réel. Les âmes ont leur monde”.

Alfred de Vigny

“Only those who can see the invisible, can do the impossible”. Jeffrey Fry

L’existence du monde de l’invisible, de l’extraordinaire, n’est pas à démontrer, de nombreuses personnes de milieux sociaux dissemblables, de cultures et de contrées différentes, en témoignent. Ils évoquent une autre réalité, un monde mystérieux, impalpable, insoupçonnable, un univers des sens subtils, de l’intuition, une révélation sur le chemin de l’éveil spirituel. Deux mondes coexistent, celui du visible, du concret, du réel, du matériel, et celui de l’invisible, de l’abstrait, de l’irréel, de l’immatériel, du sensible : l’un n’existe pas sans l’autre, ils se côtoient dans des dimensions parallèles.

Quelles sont les circonstances qui font qu’à un moment donné, nous nous ouvrons à l’irrationnel ? Parfois l’expérience ne relève pas de notre volonté, elle survient lors d’un grave accident, lors d’une hospitalisation où notre vie ne tient qu’à un fil où l’on évoque les expériences de mort imminente, de sortie de corps, de lévitation. Mais il y a aussi ces moments de désespoir où seule la pensée de l’improbable devient sécurisant et salvateur. Pour guérir nos blessures de l’Âme que sont la trahison, le rejet, l’abandon, l’humiliation, l’injustice, pour soigner nos traumatismes existentiels (signes de dérèglement, de déséquilibre), pour nous défaire de toutes nos charges émotionnelles, pour nous soustraire de la médiocrité de la réalité, pour annihiler nos craintes, nous nous surprenons à faire confiance à l’hypothétique, à un autre possible. L’adhésion à la croyance des mondes subtils n’est pas un subterfuge, une stratégie d’évitement et d’adaptation, une échappatoire, elle est l’espoir, la lumière lorsque nous sommes profondément désillusionnés.

Et puis, il y a les assoiffés de connaissance, ouverts à de nouveaux savoirs, qui désirent solutionner leurs questionnements, trouver les réponses, donner du sens à leur existence.

S’ouvrir aux mondes du subtil est un voyage personnel. Nous sommes des êtres de lumière, des êtres d’énergie vibratoire, nous faisons partie du “grand tout”. L’accès au monde de l’invisible nécessite de notre part de lâcher prise, d’acquérir de nouvelles perceptions au-delà de nos cinq sens, de s’ouvrir, de se redécouvrir, de se recentrer, de s’ancrer. Seuls une minorité d’initiés a accès au monde du sensible. Nous n’avons pas tous la capacité à nous ouvrir à l’indicible de par notre désintérêt, de par notre cartésianisme car nous sommes formatés pour ne croire que ce que nos cinq sens nous permettent d’appréhender. L’invisible n’est pas l’irréel, il est ce que nos yeux ne peuvent voir. La peur se nourrit de l’ignorance et nous empêche d’accéder au monde imperceptible du spirituel. Nos savoirs limitants sont un obstacle à notre ouverture à l’inconcevable, aux mondes lumineux. Sortons de l’engoncement matérialiste pour accéder à notre pouvoir de croire au monde sensible pour impacter, pour changer notre réalité, pour bouleverser notre intériorité, pour vibrer différemment. Alors reculons le champ des possibles pour élever, épurer notre conscience et découvrir le “non-ordinaire”. Découvrir la paranormalité nécessite avant tout de prendre soin de soi pour se ressourcer, d’être à l’écoute de notre intuition, de nos émotions pour pouvoir s’en détacher, de pratiquer la pensée positive, de rétablir le lien avec l’immatériel.

Comment s’ouvrir aux mondes de l’invisible ? Les rêves sont une prise de contact avec les plans ésotériques, lorsque nous rêvons nous nous abandonnons. Pour accéder à l’univers spirituel certains utilisent leur don de clairvoyance, de clair audience, de clair ressenti, d’autres s’initient aux méthodes de respiration, de relaxation, de méditation pour atteindre un niveau de conscience plus élevé. S’éloigner du tumulte intérieur en ouvrant notre sensibilité à l’impalpable, à l’invisible, en étant attentif aux signes, aux synchronicités, ne relève que de notre attention, de notre demande, de notre réception. Les signes sont un moyen de communication bienveillant, ils ne sont pas des coïncidences mais des phénomènes surprenants destinés à nous aiguiller, à nous aider, à nous mettre en garde parfois. Ayez confiance ! Les êtres du monde invisible, si nous le leur demandons, nous guident, nous accompagnent. Soyons éveillés, attentifs aux messages, ils sont une opportunité lorsque nous sommes en devenir.

Comme nous l’avons déjà évoqué d’autres rencontres ont lieu par l’intermédiaire des EMI, des sensations de présence, des expériences médiumniques avec les personnes décédées, les rencontres angéliques. Pour entrer en connexion avec l’Univers, laissons notre intuition nous inspirer, apprenons à nous connaitre, faisons preuve d’humilité pour trouver notre place et nous harmoniser.

Le monde de l’invisible ne relève pas uniquement de la croyance mais de rencontres lumineuses, d’expériences, de ressentis. Pour nous réaliser, nous réaligner, il nous faut développer notre capacité à nous connecter au mystérieux, à l’inconnu, à la lumière. Notre évolution ne dépend que de notre volonté à émerger de l’obscurité pour rejoindre la lumière.

“This visible world is a trace of that invisible one and the former follows the latter”. Al. Ghazali

Nous ne sommes pas la limite de notre corps, alors accédons à d’autres dimensions bousculantes, explorons, expérimentons l’extraordinaire, ouvrons-nous à la connaissance suprême, devenons perméables …