
“Where there is hope, there is faith,
where there is faith, miracles happen”.
“Les miracles arrivent à l’improviste. Soyez prêt et disposé”. Wayne Dyer
Notre culture, notre religion, nos croyances, notre éducation, les événements personnels auxquels nous avons été confrontés, nos expériences de vie, nous prédisposent ou non à croire aux miracles.
Le miracle relève du surnaturel non de la science. “Insolent” il déroge aux lois de la logique, du naturel, défie celles de l’entendement et du savoir. Il est un évènement inexpliqué et inexplicable, improbable voire impossible, espéré toujours par celui qui croit. Il suscite l’admiration de par sa rareté, son imprévisibilité, sa mystériosité. Associé majoritairement à la croyance, à la puissance de la croyance, à la foi, à une intervention divine, il peut aussi être relié à une réponse psycho-somatique (les capacités secrètes et extraordinaires de l’Etre Humain peuvent-elles suffire à expliquer, justifier ce que l’on attribue à l’intervention du Divin ?).
Chacun d’entre-nous a une définition personnelle de ce qu’est un miracle : réchapper d’un crash aérien, d’une grave maladie avérée incurable par une sommité médicale est un miracle pour les croyants mais relève uniquement de la chance pour les non-croyants (croire en la chance n’est-ce déjà pas croire aux miracles ?). Oui le croyant reconnait le miracle là où le non-croyant parle de phénomène non expliqué à ce jour. Ce dernier accorde avec conviction, le temps nécessaire à la science pour démontrer l’indémontrable. Dans sa certitude absolue à vouloir rationaliser toute chose, le septique évince toute dérive vers l’inconcevable.
Pour les non-croyants, les signes, les miracles ne sont que pure coïncidence, la majorité du temps ils ne les voient pas, ne les reconnaissent pas. Alors n’y a t-il donc que ceux qui croient qui bénéficient de la Grâce ? Face à une situation exceptionnelle certains septiques (ceux qui ont besoin de voir pour croire) vont remettre en question leurs convictions, avoir une révélation, reconsidérer leurs croyances : le miracle va leur imposer la foi. Alors oui le non-croyant peut, même s’il ne le considère pas comme tel, être mis en présence d’un phénomène miraculeux.
Le miracle peut être peu signifiant ou spectaculaire. Il peut être spontané sans qu’aucune demande ne soit formulée, ou recherché. On s’accordera sur le fait incontestable qu’il s’avère toujours être une réponse positive à une situation douloureuse pour nous ou pour quelqu’un d’autre ( la prière pour demander un miracle peut être pour soi ou être une sollicitation altruiste). Est-ce-que toute chose positive est un miracle ? Est-ce-que tout fait surnaturel est un miracle ? Les miracles s’affichent dans un contexte spirituel (la spiritualité n’est pas obligatoirement affiliée à la religion), ils sont reliés au Divin pour les croyants. Croire au miracle initie non pas la probabilité mais la certitude.
Croire aux miracles c’est avant tout “faire confiance”, s’abandonner dans l’idée que quelqu’un possède la capacité, le pouvoir de nous donner “l’incroyable”, c’est accepter positivement de nous confier sur notre détresse face à des situations douloureuses. Demander un miracle est un cheminement personnel qui demande de l’humilité, de la patience et de la conviction.
Lourdes, Fatima…, sanctuaires de religiosité où des milliers de pèlerins se rassemblent, où émane une force inouïe de croyances, de foi, de compassion, de dévotion, se voient convertis en lieux où les miracles sont possibles. Une foule qui prie, qui croit, possède un très grand pouvoir, une force puissante capable de produire “le miracle”. La volonté à guérir, la foi en la guérison, l’espoir, peuvent sans aucun doute et notamment grâce à l’effet de masse apporter la guérison au malade. Nous sommes capables de produire des miracles, certains diront que nous sommes une partie du Divin, d’autres y verront l’apparition du Divin, d’autres encore relieront ces événements au psychosomatique, à l’effet placébo. Quoiqu’il en soit, ce sont nos croyances qui déterminent le créateur du phénomène.
Alors, expérimentons le surnaturel, les signes, le miraculeux, délivrons-nous de notre scepticisme, de notre ignorance, de notre matérialisme, de notre perpétuelle certitude du “tout savoir”, de notre manque d’ouverture, abandonnons notre rationalité. “Believe in miracles !”…