
“Once you replace negative thoughts with positive ones, you’ll start having positive results”.
“One small positive thought can change your whole day”.
Gouvernés par la peur, la colère, la honte, la culpabilité, nous n’avons de cesse de cultiver les pensées négatives. Elles sont l’héritage, le reliquat ancestral d’un comportement anticipateur visant à rassasier notre instinct de survie. A l’origine, l’Homme était prédisposé, programmé génétiquement aux pensées négatives pour pouvoir anticiper d’éventuels dangers. Nous avons gardé cette facilité à nous projeter négativement.
Chaque jour, ce sont 40000 à 60000 pensées qui traversent notre esprit. Nous sommes dans l’impossibilité de toutes les gérer mais nous pouvons impacter les ressentis, les émotions qu’elles génèrent. Lorsqu’une pensée négative nous envahit, immédiatement nous nous sentons mal, déprimé parce que la “pensée” induit toujours une “émotion”. Pour nous sentir bien, nous devons penser positivement. Les pensées négatives se construisent sur la base de croyances que nous avons hérité de notre éducation, de notre culture , de nos expériences. Nos pensées, nous le savons, façonnent notre vie, créent notre réalité, d’où l’impérieuse nécessité de les orienter.
La survenance de pensées négatives est multi-factorielle, d’origine personnelle (mauvaise estime de soi, échecs à répétition), d’origine familiale (conflictuelle), d’origine professionnelle (déceptions, jalousie), elles sont envahissantes, obsédantes. Pensées dénigrantes, alarmistes, véritables tortures mentales, les pensées négatives sont omniprésentes, tenaces, destructrices, elles induisent des émotions négatives, détruisent notre bien-être, nous font souffrir, nous font vivre dans le stress et la peur. Elles modifient indubitablement nos relations avec les autres (que nous avons tendance à rendre responsables de nos déboires). Incontestablement elles ont un impact délétère sur notre santé, car oui il existe une corrélation entre nos pensées négatives et notre état de santé. Elles épuisent nos ressources énergétiques, créent des tensions (physiques et psychologiques), affaiblissent notre système immunitaire. Il existe un lien de causalité entre notre façon de penser, nos émotions induites et les différents symptômes que nous exprimons d’où comme nous l’avons dit la nécessité de reprendre le contrôle pour ne pas être envahis, pour ne pas sombrer. Rappelons-nous, le cerveau ne fait pas la différence entre nos projections pessimistes et la réalité, il tient pour acquis ce que nous pensons, ce que nous ressentons. Il est plus aisé de cultiver le négatif, cela ne demande absolument aucun effort, alors que pratiquer la pensée positive est relativement plus difficile.
Pour échapper à nos anticipations anxiogènes, ne nous acharnons pas à vouloir faire disparaitre nos pensées négatives, mais prenons conscience, en nous détachant, de leur présence en les laissant passer sans jugement ( comme une voiture que l’on regarde passer sans tenter de l’arrêter). Il existe différentes stratégies pour nous ouvrir à la pensée positive, pour annihiler notre complaisance dévastatrice :
- Comme nous l’avons souligné, prenons conscience de nos pensées envahissantes, de leur récurrence et de nos émotions induites, apprenons à relativiser car elles ne sont que des pensées non des faits,
- Pratiquons la pensée positive même si cela peut s’avérer difficile,
- Visualisons, ressentons (le feeling est primordial),
- Adoptons des techniques de relaxation, de respiration, pratiquons le yoga, la méditation en pleine conscience, l’hypnothérapie peut être aidante,
- Recentrons-nous sur nous-même, prenons soin de nous pour pouvoir prendre soin des autres,
- Lâchons prise enfin pour nous abandonner, invitons la joie, le rire, vivons le moment présent, apprenons à apprécier ce que nous avons,
- Exprimons notre gratitude (caillou de gratitude, carnet de gratitude).
La pratique mentale de la pensée positive n’est pas innée, elle interpelle le stratège qui sommeille en nous. Les ruminations, les croyances limitantes sont destructrices et inhibent notre capacité de discernement. L’ouverture à la pensée positive quant à elle, induit une facilité à saisir les opportunités, à percevoir les événements avec plus de sagesse, à résoudre les problèmes avec plus de rationalité. Soyons bienveillants envers nous-mêmes, rappelons-nous nos réussites.
Nous sommes “énergie”, faisons circuler l’énergie positive pour retrouver la sérénité, pour enfin voir la lumière…